poeme illustre

la visite achevait de nous déglutir foule pensive au regard plongeur les oeuvres bien rangées dans nos petits musées parsemaient notre chemin comme les cailloux celui du petit poucet café marine envisagé sous l'azur les nuages envahissaient nos rêves...

je cours à travers les couleurs du temps échappant à tout épanchement j'ai pour habitude d'eux rire vite en courant mon sac de foi se vide chaque fois que la colère vous prend

Ophélie s'est fait un lit d'algues et de fleurs l'onde limpide chasse les pleurs la mort lapide son corps gelé son doux visage tuméfié sourit aux anges illuminé j'étais Bruno fils de paysans mes papiers posés sur la rive longtemps longtemps ils m'ont...

la fenêtre s'est ouverte sur une large plage lovée au creux d'une barrière de corail plaine de palmiers pleins de fruits et de soleil fluorescent le lagon s'est couvert de cendre à quelle heure je ne sais le sable et la lumière était si blancs nos yeux...

Oui, j'avoue, j'ai collaboré au recueil d'une amie inconnue et que je n'ai jamais vue, j'avoue, j'ai dessiné la couverture, et elle... a écrit, de très jolis poèmes très personnels, si vous ouvrez ce recueil, je ne garantis pas que vous resterez longtemps...

les larmes du papillon semblaient de la rosée le soleil tranchait nos corps et nos esprits nous observions le sang emplir la coupe pleine sous les dunes de sable notre village enfoui quand la paix nous sourit telle un mirage de milliardaire en plein désert...

je bulle tintinabulle au long des champs et des prés une fleur sauvage m'attache à de sages pensées la tête dans les nuages par nos racines reliés nous grillons de bons moments aux rais d'un soleil épatant

si j'étais magicienne je sortirai de mon chapeau deux ou trois petis rigolos petits drôles s'allant piaffant jasant jacassant sautillant petits courageux téméraires se riant des foudres de guerre ils tomberaient sur nos genoux et chanteraient rien que...

entre le ciel et la mer il y a l'horizon quand je suis la mer je regarde le ciel quand je suis le ciel je regarde la mer quand je suis ton horizon je suis infime et infinie

L'aube a le goût de la nuit et sur mes lèvres je passe ma langue et lèche les heures qu'il me reste à rêver